Hiroyuki IsonoCEOOji Holdings
Ordre du jour
Sous le thème "Les forêts, l'agriculture et l'utilisation des terres, pierres angulaires de l'action climatique", le Forum sur la croissance verte et le développement durable s'appuiera sur des axes de travail pertinents qui contribuent au Projet horizontal de l'OCDE sur la résilience climatique et économique (Net Zero+).
Jour
1 :
2 juillet 202512:00 - 13:30
Session d'ouverture de haut niveau
En amont de la COP30, la session d'ouverture de haut niveau du Forum sur la croissance verte et le développement durable de cette année examinera comment exploiter le potentiel des forêts et de l'agriculture pour faire progresser l'action climatique.
Le panel présentera une série de points de vue des gouvernements, des entreprises et de la société civile sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant de l'agriculture, des forêts et d'autres secteurs d'utilisation des terres, et sur le renforcement de leur capacité en tant que puits de carbone.
Il s'agira notamment d'examiner les possibilités et les défis liés à la conception et à la mise en œuvre des politiques, aux données et aux mesures, ainsi qu'aux synergies et aux compromis entre les objectifs environnementaux.
Jack HurdExecutive DirectorTropical Forest Alliance, World Economic Forum (WEF)
Anja GassnerEuropean directorCIFOR-ICRAF
Eric LambinProfessorUniversité Catholique de Louvain, Ishiyama Provostial Professorship at the School of Earth, Energy & Environmental Sciences and the Woods Institute for the Environment, Stanford University
Discours InauguralMathias CormannSecretary-GeneralOECD
14:00 - 15:30
Séance 1: Améliorer les pratiques de gestion forestière pour renforcer la séquestration du carbone et la protection du capital naturel
La gestion durable des forêts (GDF) joue un rôle crucial dans la protection des services écosystémiques essentiels, le soutien aux moyens de subsistance ruraux et la réalisation des objectifs climatiques internationaux. Des forêts bien gérées peuvent fortement contribuer à l’action climatique en augmentant la séquestration du carbone et en renforçant la résilience des écosystèmes. Toutefois, les dynamiques de boisement et de déboisement résultent d’un enchevêtrement complexe de facteurs économiques, politiques et environnementaux.
Cette session explorera comment les forêts participent à la fois à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation, ainsi que les moyens de concilier la demande en ressources forestières avec les objectifs climatiques et de biodiversité. Elle examinera les principaux instruments de politique publique, tels que les cadres réglementaires, les instruments économiques et les initiatives volontaires favorisant la GDF. La discussion mettra également en lumière les différences entre la gestion des forêts privées et publiques, ainsi que le rôle des stratégies des entreprises dans la promotion de pratiques forestières durables.
Jour
2 :
3 juillet 202507:30 - 09:00
Séance 2 : Faire avancer les solutions pour une agriculture productive, durable et résiliente
L’agriculture est à la fois un important émetteur de gaz à effet de serre et l’un des secteurs les plus vulnérables aux effets du changement climatique. La production agricole (y compris les émissions liées aux changements d’usage des terres) représente environ un cinquième des émissions mondiales de GES. En parallèle, le secteur fait face à des défis croissants liés à la hausse des températures, à l’intensification des événements climatiques extrêmes et à la variabilité des précipitations. L’agriculture est aussi un grand consommateur d’eau douce et un facteur majeur de perte de biodiversité, notamment via la déforestation.
Cette session explorera les moyens de rendre l’agriculture plus productive, durable et résiliente, notamment par la croissance durable de la productivité, des pratiques régénératrices comme l’agroforesterie, et des solutions fondées sur la nature. Elle étudiera aussi comment l’innovation (technologies intelligentes, additifs pour réduire le méthane, etc.) et l’augmentation de la productivité peuvent contribuer à réduire les émissions du secteur, ainsi que le rôle des politiques pour répondre aux enjeux climatiques et environnementaux.
Chris AdamoVice President of Public Affairs and Regenerative Agriculture PolicyDanone
Darrel LerouxChargé de MissionLa Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Climate Change Working Group at the World Farmers Organisation (WFO)
Frank RijbersmanGlobal Head of Policy and Public FundingThe Nature Conservancy
Réglage de la scèneTara GarnettProfessorOxford’s Environmental Change Institute and Founder of TABLE Debates
09:30 - 11:00
Séance 3 : Surmonter les défis liés à la mesure et aux données pour améliorer les estimations des émissions et absorptions de gaz à effet de serre dans l’agriculture et les autres secteurs de l’utilisation des terres
Des méthodes transparentes et reconnues au niveau international pour mesurer les émissions et absorptions de gaz à effet de serre sont essentielles à des politiques climatiques efficaces. Mais le suivi, la déclaration et la vérification (MRV) des émissions et absorptions dans le secteur AFAT — comme le boisement, le déboisement et les changements d’usage des terres — présentent de nombreux défis. Un MRV rigoureux implique d’évaluer des processus complexes, naturels et humains, variables dans le temps et l’espace. L’incertitude liée aux impacts futurs du climat, y compris les effets de seuil, complique encore les choses. Les interactions entre intrants agricoles, sols et atmosphère posent aussi des problèmes de mesure. Parfois, plusieurs méthodes coexistent et donnent des résultats différents, ce qui crée de la confusion.
Cette session abordera les défis et solutions possibles pour améliorer l’estimation des émissions de GES dans le secteur AFAT, y compris l’usage d’images satellites, les effets des incendies et autres événements extrêmes, et l’harmonisation des méthodes. Elle présentera aussi les bonnes pratiques pour aligner les approches et partager les connaissances, notamment dans les pays en développement.
Tasso AzevedoGeneral DirectorMapBiomas
Claudia HeideckeUnit Coordinator: Climate, Soil, BiodiversityThunen Institut
Lars HeinProfessor for Ecosystem Services and Enrivonmental Change and Deputy Chair of the Environmental Systems Analysis GroupWageningen University
Arturo De la FuenteEurostat Acting DirectorEuropean Commission
12:00 - 13:30
Séance 4: Mobiliser des financements pour les forêts et la nature afin de contribuer aux objectifs climatiques et de biodiversité
À l’approche de la COP30 à Belém, le financement et l’investissement en faveur des forêts et de la nature deviennent un enjeu central des politiques climatiques. Les forêts fournissent des services écosystémiques essentiels — stockage du carbone, biodiversité, protection de l’eau et des sols — encore largement sous-valorisés. Les investissements visant à les préserver sont donc désavantagés face à ceux qui les dégradent. Bien que divers outils (paiements REDD+, crédits carbone, compensations biodiversité, paiements pour services écosystémiques) existent, leur montée en échelle reste difficile.
Cette session explorera les défis, bonnes pratiques et instruments innovants pour mobiliser des financements en faveur de la gestion durable des forêts (GDF) afin d’amplifier leur rôle dans l’atténuation du climat. Elle examinera la viabilité des instruments, les difficultés liées à leur intégrité, efficacité, additionnalité, ainsi que les moyens d’assurer leur impact à long terme.
14:00 - 15:30
Séance 5: La sylviculture et le développement rural
La sylviculture est un moteur clé de croissance économique et d’atténuation du changement climatique, mais ses liens avec le développement rural restent peu explorés. Si la gestion durable des forêts a été largement étudiée sous l’angle de la biodiversité et du climat, ses dimensions spatiales et territoriales posent des défis spécifiques et offrent des opportunités.
Cette session explorera les rôles variés de la sylviculture selon les contextes géographiques — des forêts urbaines à vocation récréative et environnementale aux forêts rurales contribuant à la bioéconomie et à l’écotourisme. Elle examinera les apports économiques, sociaux et environnementaux de la sylviculture, la concentration spatiale des forêts, le rôle des approches territorialisées pour gérer les arbitrages, et son intégration aux politiques de développement rural.